
23 oct. 2025
C’était notre premier arrêt sur le continent sud-américain. Après six jours de traversée en mer, voilà Salvador de Bahia !
La première capitale du Brésil était notre premier arrêt sur le continent sud-américain.
Après six jours de traversée en mer, la chaleur moite de Salvador de Bahia nous accueille. En effet, nous nous sommes retrouvés sous un doux mélange de pluie tropicale et d’air chaud.
En Europe, la pluie annonce le froid. Ici, elle colle à la peau, danse avec la musique, et ne s’excuse jamais.
Nos premières découvertes au Brésil !
Nous débarquons au petit matin, les corps un peu engourdis d'être restés enfermés presqu'une semaine, avec un sac plein de vêtements sales.
Avant même d’explorer la ville, notre priorité absolue : trouver une laverie (le service de linge étant très cher sur le bateau, nous avons préféré faire une croix dessus et nous débrouiller par nos propres moyens).
Facile en théorie, moins en pratique…
Nous voilà donc dans une laverie automatique du centre ville, face à un automate qui refuse obstinément notre carte.
Ici, tout passe par le CPF “Cadastro de Pessoas Físicas”, un identifiant fiscal personnel dont nous ignorions l’existence.
Les terminaux ne reconnaissent pas toujours les cartes étrangères, et le nôtre s’obstine à refuser la transaction. Quinze minutes de galère plus tard, un couple brésilien, décide de payer pour nous. Quand on leur propose de les rembourser ils refusent et s'en vont.
Un geste simple, mais qui nous sort des clichés sur le Brésil et ses habitants.
Nous ressortons les bras chargés de linge propre, le cœurs un peu plus léger.
Pelourinho, le cœur battant du Salvador
Vers 11 heures, nous montons dans un taxi vers le Centro Histórico, classé au patrimoine de l'UNESCO.
Sous la pluie, les rues colorées du Pelourinho sont égayées.
C’est un quartier chargé de l'histoire lourde de la colonisation et du trafique d'esclaves. Pourtant aujourd'hui il rayonne et ses habitants nous racontés être fière de son aspect et de l'histoire qu'il porte. Les façades jaunes, roses ou bleues pastel, les rythmes de samba et les odeurs de friture forment une harmonie, un style de vie.
Nous visitons la Catedral Basílica de Salvador (pour 10 R$), où nous admirons les sculptures recouvertes d'or. Juste en face se trouve l’Église et couvent de São Francisco, probablement l’un des édifices les plus riches du pays : chaque mur, chaque plafond, chaque pilier semble recouvert d’or.
Le centre historique rempli de richesse culturel
Un peu plus loin, se trouve l’Igreja de Nossa Senhora do Rosário dos Pretos, construite au XVII ème siècle. Cette église était la seule que les personnes noires et les esclaves affranchis pouvaient fréquenter. Son histoire nous rappelle celle de la ville mais aussi l'esprit cosmopolite qui y règne aujourd'hui. Même si vous n'êtes pas catholique nous vous recommandons de visiter ces édifices (tous classés au patrimoine de l'UNESCO) pour leur beauté, leur histoire et pour mieux comprendre la ville.
Les rues alentour sont une explosion de couleurs et de musique. Des vendeuses de rue, des enfants qui dansent, et toujours ce son de tambour au loin.
C’est un chaos vivant, une émotion brute.
Nous vous recommandons de voir :
Où manger :
Restaurante Cafelier (lien Google Maps), café historique avec vue sur la baie
Restaurante Boteco Agada, petites adresses locales à prix doux
Les prix d'entrée des musées ne sont pas élévés 10R$ soit 1,60€.
Attention aux guides qui vous font payer plus cher sur GetYourGuide, par exemple !
Durée de visite : 3 à 5 heures pour flâner à loisir entre les ruelles.
De la ville haute à la ville basse
Après avoir traversé le Pelourinho, on rejoint la Praça da Sé, point de repère de la vieille ville.
Le soleil perce un instant les nuages, illuminant les façades et faisant résonner les percussions depuis la place voisine.
On descend ensuite par l'Elevador Lacerda, l'un des premiers ascenseurs urbains au monde. Inauguré en 1873 et relie la ville haute à la ville basse. Autrefois, il séparait les classes sociales ; aujourd’hui, il relie quotidiennement les habitants.
En bas, l’air devient plus humide, et plus salé.
Le Mercado Modelo nous accueille avec ses échoppes : artisanat, bijoux, tambours, tissus colorés… une véritable caverne d’Ali Baba tropicale.
Derrière le marché, une grande esplanade rend hommage à la capoeira, cet art martial dansé est né ici même, à Salvador. La statue, majestueuse, domine la baie.
Même sous la pluie, la ville garde sa chaleur et sa fierté.
Fin de journée et départ
La pluie revient juste avant notre retour au port.
Le ciel se ferme, la lumière devient dorée, presque mélancolique.
Nous jetons un dernier regard sur les façades du Pelourinho depuis le quai, avant de remonter à bord du bateau. La musique de la rue nous accompagne encore quelques minutes, comme un écho du Brésil que nous venons à peine de découvrir.
Maintenant : Cap sur Búzios.







