


À la découverte des Cyclades
À la découverte des Cyclades
À la découverte des Cyclades
28 juin 2024
Notre premier grand voyage à deux
Avant le départ
Il y a des voyages qu’on rêve pendant des années, et d’autres qu’on décide sur un coup de tête.
Le nôtre était un peu des deux. Mathilde rêvait de retourner en Grèce depuis longtemps, pas seulement pour ses îles, mais pour son rythme, sa lumière, son art de vivre. Pour moi, c’était une première, et je crois qu’il n’y avait pas de plus belle initiation que celle-là.
Nous avons tracé un plan simple : trois îles et deux semaines pour découvrir la beauté de la Grèce.
Le trajet était déjà une promesse :
Paris → Mykonos → Paros → Milos → Athènes → Paris.
Un fil bleu sur la carte, ponctué de couchers de soleil et de routes au bord de la mer.
Mykonos, trois jours de vent et de lumière
Quand l’avion a survolé Mykonos ce 28 avril, la mer scintillait comme du verre brisé.
Le vent balayait tout sur son passage, et le soleil frappait les façades blanches. Hors saison, l’île respire différemment : les clubs sont fermés, les ruelles presque vides, et les chats sont les seuls habitants à se promener sans hâte.
Notre premier hôtel, Tagoo Studios Mykonos, se dressait sur une colline avec vue sur la mer Égée.
Une piscine turquoise, une équipe adorable, et un calme presque irréel.
Le soir même, le soleil s’est couché face à notre balcon. On a marché vingt minutes dans le vent pour rejoindre une petite taverne du port. Premier dîner grec, premier verre, et cette impression d’être arrivés exactement là où il fallait.
Le lendemain, on loue un quad auprès de l’hôtel pour parcourir l’île.
Les routes sont libres, les panoramas spectaculaires. On file jusqu’au phare d’Armenistis, on s’arrête au hasard sur des criques, on se perd dans des chemins d’herbes sèches.
Le vent fouette nos visages, le soleil tape sur les épaules. C’est brut, joyeux, vivant.
Le soir, Mykonos se vide. Dans la Chora, les pavés brillent encore du sel de la journée, les volets bleus claquent doucement, et le silence prend le relais des touristes.
C’est cette Mykonos-là qu’on aime : celle des pêcheurs, des chats et des couchers de soleil sans musique.
Fiche pratique - Mykonos
Tagoo Studios Mykonos - 194 € / 3 nuits (hors saison)
Manger :
Brunch : Feel Good Café
Dîner : Molaraki Mediterranean
Voir / faire :
Plages isolées et grottes côtières Se déplacer : quad ou scooter (location via l’hôtel, tarifs compétitifs) Conseil : prévoir eau en bouteille (non potable sur place) et crème solaire car le vent trompe le soleil.
Notre premier grand voyage à deux
Avant le départ
Il y a des voyages qu’on rêve pendant des années, et d’autres qu’on décide sur un coup de tête.
Le nôtre était un peu des deux. Mathilde rêvait de retourner en Grèce depuis longtemps, pas seulement pour ses îles, mais pour son rythme, sa lumière, son art de vivre. Pour moi, c’était une première, et je crois qu’il n’y avait pas de plus belle initiation que celle-là.
Nous avons tracé un plan simple : trois îles et deux semaines pour découvrir la beauté de la Grèce.
Le trajet était déjà une promesse :
Paris → Mykonos → Paros → Milos → Athènes → Paris.
Un fil bleu sur la carte, ponctué de couchers de soleil et de routes au bord de la mer.
Mykonos, trois jours de vent et de lumière
Quand l’avion a survolé Mykonos ce 28 avril, la mer scintillait comme du verre brisé.
Le vent balayait tout sur son passage, et le soleil frappait les façades blanches. Hors saison, l’île respire différemment : les clubs sont fermés, les ruelles presque vides, et les chats sont les seuls habitants à se promener sans hâte.
Notre premier hôtel, Tagoo Studios Mykonos, se dressait sur une colline avec vue sur la mer Égée.
Une piscine turquoise, une équipe adorable, et un calme presque irréel.
Le soir même, le soleil s’est couché face à notre balcon. On a marché vingt minutes dans le vent pour rejoindre une petite taverne du port. Premier dîner grec, premier verre, et cette impression d’être arrivés exactement là où il fallait.
Le lendemain, on loue un quad auprès de l’hôtel pour parcourir l’île.
Les routes sont libres, les panoramas spectaculaires. On file jusqu’au phare d’Armenistis, on s’arrête au hasard sur des criques, on se perd dans des chemins d’herbes sèches.
Le vent fouette nos visages, le soleil tape sur les épaules. C’est brut, joyeux, vivant.
Le soir, Mykonos se vide. Dans la Chora, les pavés brillent encore du sel de la journée, les volets bleus claquent doucement, et le silence prend le relais des touristes.
C’est cette Mykonos-là qu’on aime : celle des pêcheurs, des chats et des couchers de soleil sans musique.
Fiche pratique - Mykonos
Tagoo Studios Mykonos - 194 € / 3 nuits (hors saison)
Manger :
Brunch : Feel Good Café
Dîner : Molaraki Mediterranean
Voir / faire :
Plages isolées et grottes côtières Se déplacer : quad ou scooter (location via l’hôtel, tarifs compétitifs) Conseil : prévoir eau en bouteille (non potable sur place) et crème solaire car le vent trompe le soleil.



Paros, cinq jours d’authenticité et de douceur
Le ferry quitte Mykonos sous un ciel immobile.
Quarante minutes plus tard, la silhouette de Paros apparaît, plus verte, plus calme, presque endormie.
Notre Airbnb nous attend avec une grande terrasse, un hôte bavard et des fleurs partout.
La mer n’est qu’à quelques mètres. C’est ici qu’on a vraiment eu l’impression d’être en vacances.
Dès le lendemain, on file dans le village de Naoussa, encore désert. Les chats guident nos pas dans les ruelles, les pavés sont polis par le vent, et le silence a quelque chose de sacré.
On s’arrête dans un café pour manger des gyros, un chat vient réclamer sa part, comme toujours.
Puis on reprend le quad pour longer la côte jusqu’à une crique perdue.
L’eau est claire, glacée, et le vent se lève. On s’abrite derrière un rocher, on rit, on bronzait un peu, comme si le temps s’était arrêté.
Quelques jours plus tard, on traverse la mer jusqu’à Antiparos, quinze minutes à peine depuis le Port de Pounda.
L’île est minuscule, presque silencieuse. On se balade à deux sur le quad, on découvre le Château d’Antiparos et on tente d’accéder à la grotte d’Antiparos (fermée ce jour-là, mais la vue suffisait).
Le soir, on rentre à Paros, trempés par la pluie, pour dîner dans un restaurant perché au-dessus de Parikia.
On était seuls, quatre clients en tout, un orage dehors et une taverne qui sentait le thym et le vin chaud.
Ce soir-là, c’était la Grèce qu’on aimait le plus : simple, sincère, imprévue.
Fiche pratique - Paros
Dormir :
Airbnb à proximité de Parikia (terrasse, vue mer)
Manger :
Brunch (14 €) : Cosa All Day Café
Dîner : restaurants de Parikia (vue sur mer, ambiance locale)
Gyros : Greco Paros Traditional Greek
Verre au coucher du soleil : Bebop Bar
Voir / faire :
Pour se déplacer hors-saison : un quad ou voiture (routes tranquilles hors saison), par contre en haute saison, les routes sont bondés de monde, alors faites attention à vous !
Conseil : toujours vérifier les horaires de ferry et les sites ouverts (Antiparos ferme tôt au printemps).
Paros, cinq jours d’authenticité et de douceur
Le ferry quitte Mykonos sous un ciel immobile.
Quarante minutes plus tard, la silhouette de Paros apparaît, plus verte, plus calme, presque endormie.
Notre Airbnb nous attend avec une grande terrasse, un hôte bavard et des fleurs partout.
La mer n’est qu’à quelques mètres. C’est ici qu’on a vraiment eu l’impression d’être en vacances.
Dès le lendemain, on file dans le village de Naoussa, encore désert. Les chats guident nos pas dans les ruelles, les pavés sont polis par le vent, et le silence a quelque chose de sacré.
On s’arrête dans un café pour manger des gyros, un chat vient réclamer sa part, comme toujours.
Puis on reprend le quad pour longer la côte jusqu’à une crique perdue.
L’eau est claire, glacée, et le vent se lève. On s’abrite derrière un rocher, on rit, on bronzait un peu, comme si le temps s’était arrêté.
Quelques jours plus tard, on traverse la mer jusqu’à Antiparos, quinze minutes à peine depuis le Port de Pounda.
L’île est minuscule, presque silencieuse. On se balade à deux sur le quad, on découvre le Château d’Antiparos et on tente d’accéder à la grotte d’Antiparos (fermée ce jour-là, mais la vue suffisait).
Le soir, on rentre à Paros, trempés par la pluie, pour dîner dans un restaurant perché au-dessus de Parikia.
On était seuls, quatre clients en tout, un orage dehors et une taverne qui sentait le thym et le vin chaud.
Ce soir-là, c’était la Grèce qu’on aimait le plus : simple, sincère, imprévue.
Fiche pratique - Paros
Dormir :
Airbnb à proximité de Parikia (terrasse, vue mer)
Manger :
Brunch (14 €) : Cosa All Day Café
Dîner : restaurants de Parikia (vue sur mer, ambiance locale)
Gyros : Greco Paros Traditional Greek
Verre au coucher du soleil : Bebop Bar
Voir / faire :
Pour se déplacer hors-saison : un quad ou voiture (routes tranquilles hors saison), par contre en haute saison, les routes sont bondés de monde, alors faites attention à vous !
Conseil : toujours vérifier les horaires de ferry et les sites ouverts (Antiparos ferme tôt au printemps).




Milos, trois jours d’aventure et d’imprévus
La mer était calme quand le ferry a quitté Paros, mais à l’arrivée à Milos, la nuit tombait déjà.
Petite erreur de planification : notre Airbnb n’était réservé que pour le lendemain.
Résultat : nous voilà à arpenter les ruelles sombres à la recherche d’un toit.
Une grand-mère à la réception, un grand-père qui garde la porte, et une chambre au confort spartiate, mais un accueil digne d’une scène de film grec.
On s’est endormis en riant de la situation.
Le lendemain, place à notre vrai logement : un petit appartement face à la mer, isolé, parfait pour observer les étoiles.
On loue une voiture, les routes de Milos sont longues, caillouteuses, et les quads n’y suffisent plus, surtout que la zone sud-ouest de l'île n'est pas accessible avec une majorité des véhicules de location !
On commence par les villages de pêcheurs :
Mandrakia, puis Klima.
Des barques multicolores, des maisons creusées dans la roche, le bleu partout.
Le soir, on monte à Plaka Castle pour le coucher du soleil. Le ciel s’embrase, la mer s’éteint, on ne dit plus rien.
Le lendemain, on part en kayak autour de l’île.
Le guide nous mène dans des grottes, des arches, des plages invisibles depuis la route.
L’eau est glacée, mais la lumière est dorée. C’est un des plus beaux souvenirs du voyage.
Et puis vient l’exploration de l’ancienne mine abandonnée, vestige des années 50, avalée par la nature.
Un silence étrange, presque suspendu. On marche des heures, seuls au monde.
Le dernier soir, on dîne à la Taverne O! Hamos!, l’un des meilleurs restaurants de l’île : cuisine locale, ambiance familiale, et cette impression d’être accueillis comme des amis.
Le lendemain, nous prenons le bateau de nuit vers Athènes.
Il fait froid sur le port, on attend dans la voiture prêtée par un local compatissant.
Quelques heures plus tard, l’avion décolle pour Paris.
Et nous, on sait déjà qu’on reviendra.
Fiche pratique - Milos
Dormir :
Hôtel familial (imprévu mais chaleureux)
Airbnb vue mer, excentré et calme
Manger :
Voir / faire :
Sortie kayak autour de l’île
Mines abandonnées (accès libre, prudence)
Se déplacer : voiture indispensable (les distances sont grandes et les routes escarpées)
Conseil : l’île est plus sauvage que ses voisines, il faut prévoir de bonnes chaussures si tu explores les mines.
Derniers instants
Le 10 mai, en montant dans l’avion du retour, on se disait que ce voyage était peut-être le vrai début de quelque chose. Deux semaines de routes, de rires, d’imprévus, de plats partagés et de silences heureux. Deux semaines à apprendre qu’un voyage réussi, ce n’est pas d’avoir tout prévu, c’est d’avoir tout vécu.
Milos, trois jours d’aventure et d’imprévus
La mer était calme quand le ferry a quitté Paros, mais à l’arrivée à Milos, la nuit tombait déjà.
Petite erreur de planification : notre Airbnb n’était réservé que pour le lendemain.
Résultat : nous voilà à arpenter les ruelles sombres à la recherche d’un toit.
Une grand-mère à la réception, un grand-père qui garde la porte, et une chambre au confort spartiate, mais un accueil digne d’une scène de film grec.
On s’est endormis en riant de la situation.
Le lendemain, place à notre vrai logement : un petit appartement face à la mer, isolé, parfait pour observer les étoiles.
On loue une voiture, les routes de Milos sont longues, caillouteuses, et les quads n’y suffisent plus, surtout que la zone sud-ouest de l'île n'est pas accessible avec une majorité des véhicules de location !
On commence par les villages de pêcheurs :
Mandrakia, puis Klima.
Des barques multicolores, des maisons creusées dans la roche, le bleu partout.
Le soir, on monte à Plaka Castle pour le coucher du soleil. Le ciel s’embrase, la mer s’éteint, on ne dit plus rien.
Le lendemain, on part en kayak autour de l’île.
Le guide nous mène dans des grottes, des arches, des plages invisibles depuis la route.
L’eau est glacée, mais la lumière est dorée. C’est un des plus beaux souvenirs du voyage.
Et puis vient l’exploration de l’ancienne mine abandonnée, vestige des années 50, avalée par la nature.
Un silence étrange, presque suspendu. On marche des heures, seuls au monde.
Le dernier soir, on dîne à la Taverne O! Hamos!, l’un des meilleurs restaurants de l’île : cuisine locale, ambiance familiale, et cette impression d’être accueillis comme des amis.
Le lendemain, nous prenons le bateau de nuit vers Athènes.
Il fait froid sur le port, on attend dans la voiture prêtée par un local compatissant.
Quelques heures plus tard, l’avion décolle pour Paris.
Et nous, on sait déjà qu’on reviendra.
Fiche pratique - Milos
Dormir :
Hôtel familial (imprévu mais chaleureux)
Airbnb vue mer, excentré et calme
Manger :
Voir / faire :
Sortie kayak autour de l’île
Mines abandonnées (accès libre, prudence)
Se déplacer : voiture indispensable (les distances sont grandes et les routes escarpées)
Conseil : l’île est plus sauvage que ses voisines, il faut prévoir de bonnes chaussures si tu explores les mines.
Derniers instants
Le 10 mai, en montant dans l’avion du retour, on se disait que ce voyage était peut-être le vrai début de quelque chose. Deux semaines de routes, de rires, d’imprévus, de plats partagés et de silences heureux. Deux semaines à apprendre qu’un voyage réussi, ce n’est pas d’avoir tout prévu, c’est d’avoir tout vécu.





